Un texte écrit 📝 hier après-midi, auprès de mon arbre 🌳 assis sur un banc cinq minutes avec moi, tout ce que j'ai pu écrire, je l'ai puisé à l'encre de mes tripes !
Merci à "Tony Monte-En-L'Air" pour l'idée du sous-titre !
Pour la version déclamée, cliquez sur le lien suivant :
Dans ma tête
(Alain pense à l'intérieur, Alex parle à l'extérieur)
J'aim'rais tant savourer le bon goût du soleil 🌞
Et ne pas céder à c'vieux dégoût d'sommeil 😴
Qui m'attire dans ses filets :
Tel le poissson 🐟 pris dans la nasse
J'suis complèt'ment à la ramasse.
Je suis Janus, le Dieu aux deux visages.
Pas schizo pour autant même si je l'envisage.
Mes amis me voient comme Martinplage,
Toujours prêt à faire le pitre,🤡
Je suis ainsi Alex Térieur.
Mais au fond de moi-même, je suis Alain Térieur.
Et ici, les jérémiades n'ont pas voix au chapitre.🤐
Alain et Alex tous les deux cohabitent,
Au point que je n'sais plus trop où j'habite.
Pour l'instant enfermé chez les fois, prisonnier volontaire,
J'peux vous dire qu'les conversations tournent pas autour d'Voltaire.
L'organisation ici est quasi militaire,
Et les soucis qu'on a sont souvent terre-à-terre :
Pantalons souillés,💩
Nouilles pas assez salées,🍝
Hémorragies,🤕
Pipi au lit, 🚽🛌🚾
Angoisse du manque de clopes 🚬
Seul exutoire ou presque dans ce monde interlope.😖
Isolés des vivants, des "normaux", des valides,
Ignorés par le monde nous semblant insipide.
Je me dis parfois :"Mais qu'est-ce que j'fous ici ?
Parmi tous ces timbrés, ces mabouls qui perdent la boule, ces azimutés du ciboulot..."
Et puis j'me dis qu'moi aussi, j'ai les boyaux d'la tête qui déconnent,
Qu'il s'en est fallu d'peu pour qu'use un coup d'folie,
La vie me paraissant trop dure, eh bien je l'abandonne...
Mais je suis un compétiteur dans l'âme,
Et je n'pouvais pas m'résoudre à faire ça à ma femme,
À ma mère, à ma sœur, et à tous mes amis,
Qui, j'en suis sûr et certain, d'mon geste, auraient été surpris :
On n'connaît jamais trop ceux qu'on aime,
C'est d'ailleurs bien là le noeud du problème.
Il faut donner des preuves d'amour et d'amitié,
Pas des phrases toutes faites et surtout pas d'pitié.
Faut simplement écouter et parler avec son cœur ❤️
Sous peine qu'insisidueusement, ne s'installe la rancœur.
Alex en ce moment, quand il écrit ces mots, va bien, 😊
Comme à son habitude, il se rit de ces p'tits riens,
Toujours prêt pour une blague, un jeu d'mots, une galéjade,
Même si beaucoup d'gens ici sont bien dans la panade.
Alain, lui, rumine un peu, sur son passé, son présent, et aussi son av'nir.
Il se dit qu'dans sa tête, ça va un peu mieux
Même s'il n'se sent pas prêt à sortir dans les jours à v'nir.
Le cerveau à ses mystères, il peut être capricieux,
Et côté génétique, j'suis pas béni des Dieux.
L'IRM qui m'est réservée, que va-t-elle me révéler ?
Les résultats vont-ils me rassurer ou au contraire m'angoisser ?
J'ai trop peur qu'y m'découvre une maladie neurologique,
Et en même temps, presque, je l'espère : je sais, c'est pas logique.
Ça permettrait d'mettre un terme à cette incertitude
Qui d'puis un an et d'mi est la cause de mes turpitudes.
Si seul'ment y pouvaient mettre un nom sur c'te putain d'maladie
Qui fait souffrir mon corps et m'envahit l'esprit...
Ces douleurs quotidiennes, lancinantes, comme des vagues
Écrasant de souffrances ma chair et ma psyché...
Mais revenons à nos moutons car la je divague :
Alain et Alex, il faut les rabibocher !
C'est le seul moyen d'aller mieux : accepter
Qu'on ne maîtrise pas tout, p'têt' est-ce la destinée ?
Faut réussir à lâcher prise, pour moi le chemin est rude :
C'est difficile de lutter contre trente-cinq ans d'habitudes !
Ce côté sombre en moi, Alain, j'l'aurais toujours,
Mais faut qu'j'arrive à l'enfermer à double tour :
Réussir, en que'q'sorte, à l'mettre sous l'éteignoir,
Même si ça m'empêch'ra pas d'lui rend' visite au parloir.
Alex et Alain, unis pour la vie, pour le pire et pour le meilleur,
Même si, j'vous rassure, j'me souhaite d'trouver l'bonheur.
J'aim'rais tant savourer le bon goût du soleil 🌞
Et ne pas céder à c'vieux dégoût d'sommeil 😴
Qui m'attire dans ses filets :
Tel le poissson 🐟 pris dans la nasse
J'suis complèt'ment à la ramasse.
Je suis Janus, le Dieu aux deux visages.
Pas schizo pour autant même si je l'envisage.
Mes amis me voient comme Martinplage,
Toujours prêt à faire le pitre,🤡
Je suis ainsi Alex Térieur.
Mais au fond de moi-même, je suis Alain Térieur.
Et ici, les jérémiades n'ont pas voix au chapitre.🤐
Alain et Alex tous les deux cohabitent,
Au point que je n'sais plus trop où j'habite.
Pour l'instant enfermé chez les fois, prisonnier volontaire,
J'peux vous dire qu'les conversations tournent pas autour d'Voltaire.
L'organisation ici est quasi militaire,
Et les soucis qu'on a sont souvent terre-à-terre :
Pantalons souillés,💩
Nouilles pas assez salées,🍝
Hémorragies,🤕
Pipi au lit, 🚽🛌🚾
Angoisse du manque de clopes 🚬
Seul exutoire ou presque dans ce monde interlope.😖
Isolés des vivants, des "normaux", des valides,
Ignorés par le monde nous semblant insipide.
Je me dis parfois :"Mais qu'est-ce que j'fous ici ?
Parmi tous ces timbrés, ces mabouls qui perdent la boule, ces azimutés du ciboulot..."
Et puis j'me dis qu'moi aussi, j'ai les boyaux d'la tête qui déconnent,
Qu'il s'en est fallu d'peu pour qu'use un coup d'folie,
La vie me paraissant trop dure, eh bien je l'abandonne...
Mais je suis un compétiteur dans l'âme,
Et je n'pouvais pas m'résoudre à faire ça à ma femme,
À ma mère, à ma sœur, et à tous mes amis,
Qui, j'en suis sûr et certain, d'mon geste, auraient été surpris :
On n'connaît jamais trop ceux qu'on aime,
C'est d'ailleurs bien là le noeud du problème.
Il faut donner des preuves d'amour et d'amitié,
Pas des phrases toutes faites et surtout pas d'pitié.
Faut simplement écouter et parler avec son cœur ❤️
Sous peine qu'insisidueusement, ne s'installe la rancœur.
Alex en ce moment, quand il écrit ces mots, va bien, 😊
Comme à son habitude, il se rit de ces p'tits riens,
Toujours prêt pour une blague, un jeu d'mots, une galéjade,
Même si beaucoup d'gens ici sont bien dans la panade.
Alain, lui, rumine un peu, sur son passé, son présent, et aussi son av'nir.
Il se dit qu'dans sa tête, ça va un peu mieux
Même s'il n'se sent pas prêt à sortir dans les jours à v'nir.
Le cerveau à ses mystères, il peut être capricieux,
Et côté génétique, j'suis pas béni des Dieux.
L'IRM qui m'est réservée, que va-t-elle me révéler ?
Les résultats vont-ils me rassurer ou au contraire m'angoisser ?
J'ai trop peur qu'y m'découvre une maladie neurologique,
Et en même temps, presque, je l'espère : je sais, c'est pas logique.
Ça permettrait d'mettre un terme à cette incertitude
Qui d'puis un an et d'mi est la cause de mes turpitudes.
Si seul'ment y pouvaient mettre un nom sur c'te putain d'maladie
Qui fait souffrir mon corps et m'envahit l'esprit...
Ces douleurs quotidiennes, lancinantes, comme des vagues
Écrasant de souffrances ma chair et ma psyché...
Mais revenons à nos moutons car la je divague :
Alain et Alex, il faut les rabibocher !
C'est le seul moyen d'aller mieux : accepter
Qu'on ne maîtrise pas tout, p'têt' est-ce la destinée ?
Faut réussir à lâcher prise, pour moi le chemin est rude :
C'est difficile de lutter contre trente-cinq ans d'habitudes !
Ce côté sombre en moi, Alain, j'l'aurais toujours,
Mais faut qu'j'arrive à l'enfermer à double tour :
Réussir, en que'q'sorte, à l'mettre sous l'éteignoir,
Même si ça m'empêch'ra pas d'lui rend' visite au parloir.
Alex et Alain, unis pour la vie, pour le pire et pour le meilleur,
Même si, j'vous rassure, j'me souhaite d'trouver l'bonheur.
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