Inédits :
35 ans (texte dédié à mon Papa qui nous a quitté le 10/11/2017)
Mots compte triple
A Tony-Monte-en-l'Air
Les contraintes créatrices #2 (Génération dégénérée)
Les contraintes créatrices #1 (A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire)
Pas plus que nécessaire
Dans ma tête
Les mots
Candidature spontanée
Français langue vivante
Journée de la femme
Le tourbillon de la vie
C'est la loose !
Lune-Air (texte issu de la déambulation-slam à la Galerie Eugène à Laval en mai 2018)
Personnage
sculpté,
Tout en
rotondité,
L’arrondi de
ta tête, de tes yeux, de ta bouche,
Te donnent
l’air surpris de ceux qui s’effarouchent.
Ta peau d’un
blanc d’albâtre
Dévoile les
cicatrices
Que la vie
opiniâtre
T’a laissé
par malice.
Oublie donc
les moqueurs te traitant de naïf
Car comme
eux, tu surgis du chaos primitif
Modelé à
partir de la Terre nourricière
De même que
le fut l’astrale devancière
Dont tu tires
le nom et ta mine ébahie :
Satellite
fidèle, compagne de nos nuits,
« Dans les
airs », l’air de rien,
Blancheur
immémorielle,
Le noctambule
admire
Ta course
continuelle.
Astre des
distraits, des poètes et doux rêveurs,
Ta face trop
bien cachée attire les beaux parleurs
Et les
vendeurs de rêve qui te mirent aux enchères
Pour de
pauvres gogos se payant des chimères.
Toi qui fus
façonnée par éclat de matière
Après une
collision de ta voisine la Terre :
Adam et Ève
célestes, vous vous tournez autour,
Deux amants
gigantesques aimant se faire la cour,
Prolongeant,
j’en atteste, cette lune de miel
Par
d’immenses arabesques dessinées dans le ciel.
L’une a les
pieds sur terre, l’autre la tête en l’air :
Sa
distraction nous offre des éclipses solaires.
Contemplant
tes cratères depuis des millénaires,
Beaucoup te
demandèrent, bien peu te décrochèrent.
Lorsque tu
étais pleine, combien de chiens hurlèrent ?
Et au nom de
la haine, Ô combien t’invoquèrent !
Toi, l’astre
de la nuit, on te prête des pouvoirs :
Tu présides
aux marées et troubles le sommeil,
En quartiers
ou croissants, tu sais nous émouvoir
Et nous
surprendre encore quand tu parais vermeil.
Oh Lune que
voilà, pour dire la vérité,
Si tu
n’existais pas, il faudrait t’inventer.
35 ans (texte dédié à mon Papa qui nous a quitté le 10/11/2017)
35 ans...
35 ans pour me rendre compte
Que j’suis celui sur l’quel on compte
Héritier désigné, dernier porteur du nom
Dame Nature, pour l’instant, nous a répondu « NON ! »
35 ans et des brouettes
Pour que tu partes sans tambours ni trompettes
Me laissant seul, désemparé,
Et pourtant si bien entouré...
J’ai peut-être eu l’air de résister
Dans les moments où l’on m’attendait effondré
Mais ce n’était, au fond, qu’un masque de théâtre
Pour ne pas attiser, dans la peine, les braises de l’âtre.
C’est le brouillard dans ma tête :
J’ai l’impression d’être une girouette,
Ballotté de çi, de là, par les vents du chagrin
Je m’laisse porter par l’avancée du Destin.
Tant de choses que j’aurais aimé te dire
Des choses dont on aurait pu pleurer ou rire
Maintenant c’est trop tard tu es parti
Pour cet ailleurs où tes souffrances ont fini
Je souhaite de tout cœur que tu sois libéré
De cette putain de maladie dont tu auras bavé
Et que nous autres vivants nous soyons assez forts
Pour se souvenir de toi, au-delà de la mort.
Mots compte triple
A Tony-Monte-en-l'Air
Les contraintes créatrices #2 (Génération dégénérée)
Les contraintes créatrices #1 (A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire)
Pas plus que nécessaire
Dans ma tête
Les mots
Candidature spontanée
Français langue vivante
Journée de la femme
Le tourbillon de la vie
C'est la loose !
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