dimanche 26 novembre 2017

J’ai testé pour vous : candidat à un jeu télé (partie 3/3)

Troisième et dernière partie de cet article sur les coulisses de ma participation à un jeu télé, à savoir Questions pour un champion.

Point d’alcool ni de drogue dans le PAF et le show-biz donc (ça se saurait...), mais des petits gâteaux, des sodas, du café à volonté, des canapés et fauteuils pour se détendre et bien sûr une télé qui diffuse le retour de l’émission en train d’être tournée. Pendant que vos petits camarades passent derrière l’objectif des caméras, vous vous occupez comme vous voulez : en les regardant d’un œil curieux pour voir à quelle sauce vous allez être mangé, à discuter et sympathiser avec d’autres candidats, à réviser pour les candidats studieux (😳 oui oui, ça arrive...), ou à faire des aller-retour vers les toilettes pour les plus stressés ou ceux qui auront abusé du café...

Puis arrive l’heure fatidique, celle où l’on vous appelle pour vous préparer. Vous allez choisir votre plus belle tenue (enfin, une tenue, quoi...), qu’en général on vous repasse et dont on garnit l'intérieur de protections hygiéniques au niveau des aisselles... Voilà révèlé le grand secret des candidats aux jeux télé : non ce ne sont pas des individus dotés de super pouvoirs et qui ne suent pas, ce ne sont que de misérables êtres humains, soumis au stress et à la chaleur des projecteurs mais qu’une styliste ingénieuse aura protégé des auréoles par un discret subterfuge...

Après le choix de la tenue, vous passez par l’étape coiffure et maquillage (Mesdames et Messieurs, pas de jaloux dans ce domaine), et après cette étape, vous devrez autant que faire se peut, éviter de boire à tout bout de champ, de vous essuyer la bouche, vous frotter les yeux ou vous gratter le nez, sinon vous risqueriez de ruiner le boulot de la maquilleuse.
Ensuite, vous allez entrer sur le plateau, prendre connaissance des différents espaces qui le composent, d’où vous viendrez pour y entrer, essayer les buzzers, vous faire installer un micro et le boîtier, discuter avec les équipes et le présentateur pour savoir de quoi vous allez parler pendant la phase de présentation du candidat.

À ce propos, comme vous vous le demandez sans doute, puisqu'on me le demandait régulièrement pour son prédécesseur : « il est sympa Samuel Étienne ? »
La réponse est oui. Je l’ai trouvé humain, simple, à l’écoute des candidats et beaucoup plus « pro »  que Julien Lepers qui avait tendance à tirer un peu trop la couverture à lui à mon goût et qui par ses facéties agaçait beaucoup les techniciens.

Moi sur le plateau du Pré Saint-Gervais lors du tournage de l'émission diffusée le 27/11/2017

Après arrive le moment du jeu proprement dit, et là si vous participez c’est en général que vous connaissez pas mal ses mécaniques, ses principes et ses règles. Je ne m'étendrai pas beaucoup là-dessus, à part une petite précision sur le décompte des points qui a connu des modifications : lors de la 1ère phase de jeu, le 9 points gagnants, les questions posées rapportent successivement 1, 2 et 3 points jusqu’à ce qu’un premier candidat se qualifie, puis 2 points lorsque trois candidats restent en lice, et enfin 3 points lorsqu’il n’en reste plus que deux.
Ensuite dans la 2ème phase de jeu, le 4 à la suite, les candidats ont depuis quelques années le choix entre 3 questionnaires thématiques et un questionnaire « thème mystère » dont l’intitulé ne leur est révélé qu’après l’avoir choisi. En cas d’égalité entre 2 ou 3 candidats, la qualification pour la finale se  joue au « jeu décisif », étant qualifié le candidat qui est le premier à atteindre 2 points, avec des questions systématiquement basées sur des images.
Enfin dans le face à face qui oppose les 2 finalistes, le vainqueur sera celui qui est le premier à atteindre ou dépasser 12 points. Il faut savoir que dans cette troisième et dernière phase de jeu, les candidats ne savent pas à quel niveau du sablier ils sont arrivés, ils sont simplement avertis qu’ils ont la main grâce à une lumière derrière son adversaire : allumée, vous avez la main, éteinte c’est votre adversaire. Mais vous n’avez pas d’indication de temps, c’est donc à vous de jauger le bon moment pour buzzer : trop tôt et vous risquez d’avoir trop peu d’éléments pour donner la bonne réponse, trop tard et la main passe à votre adversaire...

Voilà, vous avez passé tous les obstacles, vous avez remporté la victoire ! Arrive donc le meilleur moment de l’émission : celui où vous pouvez prononcer la mythique phrase « je reste ! » Vous pouvez très bien décider de partir mais avouez que c’est très tentant de rester, ne serait-ce que pour la cagnotte (décrochée en cas de 5 victoires consécutives), mais aussi parce qu’en général, le prix des cadeaux remportés à chaque émission dépasse la somme que vous remportez en cas de départ volontaire. La seule raison que je verrais pour partir serait de ne pas être disponible pour l’enregistrement de la prochaine émission (qui en général s’enchaîne mais en admettant que vous ayez gagné l’émission enregistrée en dernier le soir, vous devrez revenir enregistrer le lendemain).

Que vous ayez gagné ou perdu, vous remportez un certain nombre de cadeaux (comme expliqué précédemment), et vous voici sur le chemin du retour chez vous. Avant d'avoir la chance de vous admirer ou de vous morfondre devant votre tête dans la petite lucarne, il se passera probablement environ 2 mois, donc soyez patient, et notez bien la date sur votre agenda pour partager la nouvelle avec vos amis.

Sachez que concernant les lots "séjours/nuits d'hôtel", ceux-ci ne sont pas disponibles immédiatement après l'enregistrement mais généralement seulement après la diffusion de l'émission concernée. Si pour une raison ou une autre, l’émission était déprogrammée et n'était pas diffusée, votre séjour durement gagné serait... perdu ! Eh oui, ce sont les joies du petit milieu de la télé. Par ailleurs, ces séjours ont une durée de vie limitée dans le temps (souvent entre 6 mois et 1 an à compter de la diffusion).

Voila, maintenant que vous savez tout ou presque, je vous dit : à vous de jouer !

samedi 25 novembre 2017

J’ai testé pour vous : candidat à un jeu télé (Partie 2/3)

Je vous ai laissé hier soir avant la diffusion de l’émission (à retrouver ici pour celles et ceux qui voudraient voir ou revoir ma trombine) sur la troisième phase des sélections et qui se ressemble un peu d’une émission télé a l’autre : c’est la phase de présentation du candidat, celle où vous pourrez vous démarquer des autres si vous avez un passe-temps original, des anecdotes croustillantes (mais racontables à la télé), ou tout simplement un bon capital sympathie.

Cette phase est aussi l’occasion de repérer des candidats qui seraient trop émotifs et perdraient complètement leurs moyens face à une caméra. C’est sûr que si vous faites une crise de panique devant 2 casteurs et une petite caméra, vous risquez d’être paralysé par la peur sur un vrai plateau télé  avec son public, son présentateur, ses techniciens, ses projecteurs, ses caméras, un micro sur vous, sans même parler des autres candidats.

Alors à vous de montrer votre meilleur visage lors de cette phase, il n’y a pas de formule magique mais il faut surtout s’efforcer de rester soi-même, d’être avenant et le plus détendu possible (souvenez-vous, il s’agit d’un jeu, pas la peine de se faire un ulcère à l’estomac).

Pendant que certains candidats sont face aux casteurs, les autres remplissent des fiches qu’il faut compléter le mieux possible, car c’est sur la base à la fois de vos résultats aux questionnaires, du déroulement de l’interview filmée et de cette fiche de présentation que la production de l’émission vous rappèlera ou pas pour enregistrer votre jeu TV préféré...

Ensuite, le délai d’attente entre la sélection et l’appel peut aller de quelques semaines à plus d’un an. Ça dépendra de votre profil, de la programmation de l’émission qui peut varier selon les desiderata du directeur des programmes de la chaîne, de votre éventuelle participation à de précédentes émissions, etc.

Lors de l’enregistrement de ma première émission, j’avais été extrêmement surpris de recevoir un appel de la prod' près d’un an et demi après avoir passé la sélection. À ce moment-là, autant vous dire que vous avez plutôt intérêt à pouvoir vous rendre disponible facilement car les tournages se déroulent en région parisienne et généralement en semaine. Donc si vous voulez participer, n’opposez pas un non catégorique aux équipes de production dès qu’elle vous propose une ou plusieurs dates.

En cas de refus systématiques ou trop répétés, vous risquez d’être rayé de leurs listes au profit de candidats plus disponibles ou plus mobiles. C’est injuste mais c’est comme ça. C’est pour ça qu’on voit une bonne proportion de gens habitant en région parisienne ou à proximité ou de retraités dans les jeux télé, ils ont plus de dispo que le reste de la population en général...

Donc en admettant que vous acceptez l’invitation de la production, vous recevrez une convocation, une explication sur le lieu et l’heure de rendez-vous, la manière de s’habiller, et si vous êtes provincial, la réservation de votre hôtel (une nuit avant ou après les enregistrements selon que vous êtes programmé pour le matin ou l’après-midi). Le jour J, en plus de tenues de rechange (au cas où vous feriez plusieurs émissions d’affilée - si ce n’est pas le cas, les stylistes piocheront dans les tenues mises à disposition par la production... qui ne seront pas forcément a votre goût !), prévoyez un RIB (pour les provinciaux) pour que la prod puisse vous rembourser vos frais de transport. Pour QPUC, c’est un forfait qui dépend d’où vous habitez : par exemple en 2017, c’était 71€ pour Laval. Après, peu importe que vous veniez en train, en avion, en voiture, ou autre, vous serez remboursé de la même manière.

Présentation lors de l'émission diffusée le 24/11/2017

Attention cependant à prévoir suffisamment de place dans les bagages pour ramener les cadeaux chez vous après le tournage. En imaginant que vous fassiez plusieurs émissions, et sachant que QPUC est une émission connue pour offrir (notamment) pas mal de livres, je vous laisse imaginer le volume que ça peut représenter... À certaines périodes de l'année (avant Noël, Pâques...), les jeux télé sont souvent sponsorisés par des marques qui font un gros chiffre d’affaires sur une courte période, et ainsi on a eu la surprise et la joie de repartir avec un carton entier de chocolats Jeff de Bruges, offert à tous les candidats, en plus de livres Larousse... Nous étions venus en voiture heureusement pour nous sinon ça aurait été bien galère de se coltiner les trajets parisiens en métro avec ces cadeaux encombrants...

Donc tout a été prévu : vous vous êtes occupé de votre trajet, la prod' a prévu votre hébergement (et petit dej’, seul(e) votre accompagnant(e) éventuel(le) aura un supplément à payer).
Il ne vous reste qu’à vous rendre à l’heure dite au lieu de rendez-vous désigné (pour QPUC désormais c'est au Pré-Saint-Gervais et non plus comme auparavant à la Plaine Saint-Denis) et vous n’aurez ensuite plus qu’à vous laisser guider par toutes les membres de l’équipe qui sont autant d’abeilles ouvrières indispensables dans la ruche que constitue une émission télé à une heure de grande écoute : responsables candidats, cameramen, ingénieurs du son, coiffeur, maquilleuse, lingère, responsable cattering (cantine), sans oublier le présentateur et j’en oublie certainement car le candidat ne voit pas tout le monde...

Là vous vous apercevez que vous arrivez dans une grosse machine bien huilée, ce qui peut au choix vous impressionner de manière positive (ce sont des pros, tout est sous contrôle) ou négative (mais qu’est-ce que je fous là ? Je suis perdu au milieu de tout ça...). Ou alors vous êtes blasé : c’est alors que vous devez faire partie du milieu de la télé et vous ne devriez rencontrer aucune mauvaise surprise au niveau « technique ».

Chaperonné par le responsable candidats, votre nounou en quelque sorte, vous êtes accueilli dans les loges réservée aux candidats et là, après avoir rempli les formalités administratives (droit à l’image, règlement, RIB...) et déballé de votre valise vos plus belles chemises pelle-à-tarte tout droit sorties du dressing de Travolta dans la Fièvre du Samedi Soir, votre nounou vous offre une flûte de Champ’ et vous invite à sniffer avec lui un rail de coke. Bon, je plaisante bien sûr, c’était juste pour voir si je ne vous avais pas perdus en route 😜

Sur cette petite blagounette, je vous laisse pour aujourd'hui, et je vous dit à demain pour la suite et la fin de cet article sur les coulisses de Questions pour un champion...

vendredi 24 novembre 2017

J’ai testé pour vous : candidat à un jeu télé (Partie 1/3)

Comme vous aurez pu le constater sur le blog, je suis curieux de nature et j’aime bien les jeux en général. Aussi, comme je pense que vous êtes curieux aussi, je profite du fait que l’émission soit diffusée aujourd’hui pour tenter de vous raconter les coulisses du parcours d’un candidat à un jeu télé.

J’avais déjà participé quelques fois à l’émission Questions pour un champion il y a quelques années, et il se trouve que cet été j’ai été rappelé par une personne de la production pour savoir si j’etais disponible et intéressé pour tourner une nouvelle émission. J’ai dit oui, et mi-septembre avec Madame Martinplage nous avons fait un tour à la capitale.

Mais avant de vous décrire plus précisément le parcours d’un candidat le jour J, il me faut revenir un peu sur ce qui se passe en amont.
En temps normal, la première étape est celle des sélections. Pour Questions pour un champion, c’est peut-être l’étape la plus compliquée, et encore il s’agit de véritables sélections, et non de castings comme dans de nombreuses autres émissions (pour avoir passé les castings de Tout le monde veut prendre sa place, et les 12 coups de midi, je peux vous dire que les critères de sélection ne sont pas les mêmes : là où a Questions pour un champion les candidats sont retenus principalement sur des critères de culture générale, dans les 2 autres jeux testés et où je n’ai pas été retenu pour les tournages, on sentait bien que les questionnaires de connaissance n’étaient qu’un alibi pour masquer la manière pour dénicher des candidats qui « passent bien à la télé » où sont là pour « épater la galerie »...). Bref, refermons la parenthèse.

En temps normal donc, vous pouvez vous inscrire par internet ou téléphone pour une des sessions de sélections qui ont lieu un peu partout en France (mais aussi en Suisse et en Belgique me semble-t-il) dans de plus où moins grandes villes. Pour ma part j’avais passé ma première sélection de QPUC à Lyon en 2009 je crois, et la seconde au Mans. Cette fois-ci, j’en ai donc été exempté, puisque c’est la production qui m’a sollicité (c’est l’avantage d’avoir déjà mis un pied dans le « système », une fois que vous êtes dans leurs listings, vous êtes susceptibles d’être rappelé pour ce jeu ou un autre de la même chaîne ou de la même boîte de prod’...)

Samuel Étienne, le présentateur de l'émission


Vous recevez une convocation pour le jour de la sélection. Généralement vous devez vous munir au moins d’un stylo, d’un bloc-notes ou autre support pour écrire confortablement, et puis d’une photo d’identité et... de pas mal de patience !
Le jour J, muni de tout votre attirail, de vos connaissances et si possible de votre bonne humeur et de votre plus beau sourire, essayez de venir sans pression en vous disant que cela reste un jeu donc l’essentiel est quand même de prendre du plaisir.
Vous serez accueilli par les équipes de l’émission (2-3 personnes en général), qui vous explique le déroulement des sélections : 1er questionnaire, 2ème questionnaire, puis phase d’entretiens filmés, en sachant que seuls les meilleurs candidats accèdent à la phase suivante. Il faut donc rester concentré (mais détendu).

La première phase est donc un questionnaire de culture générale (de 60 questions de mémoire) qui vous sera soumis, les questions étant posées à l’oral, il vous faudra d’une part être attentif et d’autre part savoir « passer à autre chose » rapidement si vous ne connaissez pas une réponse car une fois la dernière question posée il n’y a pas de retour en arrière possible, on rend les copies directement !
Côté type de questions, c’est assez varié comme dans l’émission : arts, sciences, histoire, géographie, actu, y’en a pour tous les goûts. Une fois le questionnaire terminé, vous l’échangez avec votre voisin(e) qui s’occupera de corriger votre copie, pendant que vous faites de même avec la sienne.
Vous devez obtenir au moins la moyenne pour être sélectionné lors de la phase suivante.

La deuxième phase est identique à la première hormis qu’il y a moins de candidats en lice (puisque ceux qui avaient moins de la moyenne ont été éliminés). À l’issue de ce deuxième questionnaire, on procède de même et seuls ceux ayant obtenu au moins la moyenne accèdent à la troisième et dernière phase.

La suite au prochain épisode !
Place à l’émission, place au jeu !!!

Le lien vers le replay de l’émission

jeudi 23 novembre 2017

J'ai testé pour vous : le troc de livres avec "Bibliotroc"



Quelques livres de ma bibliothèque...
Comme vous le savez peut-être, je suis assez consommateur de bouquins, au point que Madame Martinplage se plaint souvent de la place que prennent tous ces ouvrages. S'il est des livres dont je ne me séparerais pour rien au monde, parce qu’ils ont pour moi une valeur sentimentale trop importante, certains auxquels je ne suis pas aussi attaché, sont prêts à vivre une deuxième vie et à trouver de nouveaux lecteurs... Et je m’en réjouis ! 

Tout ce qui peut favoriser la lecture est bon à prendre selon moi, que ce soit de la littérature de gare (ou considérée comme telle) ou des classiques... Tout ce qui pourra enrichir le vocabulaire, la culture et l’imaginaire du maximum de gens est bon à prendre ! C’est comme ça qu’on fera reculer l’ignorance et donc la peur de l’autre. Vente, don, troc... Les solutions sont nombreuses.

J’ai donc testé le troc de livres : le but n’est pas dans ce cas de « faire de l’argent » mais de faire de la place dans sa bibliothèque pour pouvoir accueillir de nouveaux ouvrages et de faire plaisir à un nouveau lecteur qui recherche un livre parfois difficile à trouver. L’idée est de s’inscrire sur le site Bibliotroc et de renseigner (à l’aide du code ISBN, c’est le plus facile) les livres que vous souhaitez donner. À chaque fois, vous attribuez un nombre de points à chaque livre, selon le nombre de pages, l’édition,  le fait que le livre soit plus ou moins recherché... 

À cette occasion, le site vous suggère un nombre de points conseillé pour le livre que vous proposez. Il est évident que si vous proposez un livre à 6 points alors qu’il existe déjà en stock à 2 ou 3 points, vous aurez moins de chances de vous en « débarrasser » que si vous appliquez le « tarif » conseillé. Une fois que vous avez mis dans votre bibliothèque tous les livres dont vous ne voulez plus, il ne reste plus qu’à attendre les demandes. Pour ma part, le jour-même, j’avais plusieurs demandes. 

Arrivé à ce niveau, il ne vous reste plus qu’à accepter l’envoi, ce qui vous donne le nom et l’adresse de la personne intéressée par votre ouvrage, de faire un paquet bien protégé et d’envoyer vos livres. (Les frais d’envoi étant à votre charge, vous avez intérêt à optimiser vos envois pour allier bonne protection des livres et légèreté maximale de l’envoi : personnellement j’imprime moi-même les timbres, ce qui me fait économiser quelques centimes sur chaque envoi et me permet de personnaliser le visuel des timbres, et j’utilise des enveloppes à bulles pour lettres, adaptées à la taille de l'ouvrage, qui protègent bien les livres mais ne sont pas trop lourdes) 

Lorsque le destinataire a reçu le livre demandé, il se connecte à son compte Bibliotroc pour le signaler, ce qui vous permet d’être crédité sur votre propre compte du nombre de points correspondants. C’est grâce à ces points que vous pourrez à votre tour commander gratuitement les livres dont vous avez envie. Si le livre dont vous rêvez n’est pas disponible, vous pouvez créer une alerte vous signalant quand une personne propose ce livre dans sa bibliothèque. 

Le bilan, après avoir plusieurs fois testé ce système, est plutôt positif, même si ce n’est pas la panacée : déjà la satisfaction de savoir que votre livre, plutôt que de finir au pilon, poursuivra sa vie entre les mains d’un autre lecteur, ensuite côté « acquéreur » le plaisir de recevoir par la poste un livre... Je sais pas pour vous, mais moi ça me met toujours en joie. 
Côté négatif : les frais de port à la charge de l’expéditeur et le coût environnemental induit : votre livre traversera parfois la France entière pour parvenir à destination, et le catalogue forcément limité : pour peu que vous soyez adeptes de romans historiques se déroulant dans la Chine du XIIème siècle, vous risquez d’être un peu frustrés de ne pas trouver autant de livres que vous le souhaiteriez. 

 En conclusion : bonne idée, en complément d’autres moyens d'échange (vente en vide-grenier, don à des associations type Emmaüs, achat dans des librairies de proximité...). Si vous avez beaucoup de bouquins sans grande valeur pécuniaire et le souhait de renouveler assez rapidement votre bibliothèque, cela peut être un bon moyen. Il vous en coûtera quelques euros par envoi, en revanche la réception des livres ne vous coûtera rien. 

Un système encore plus intéressant (mais qui hélas n’existe pas partout) est le troc local : pour les livres ou autres, les habitants d’un quartier, d’un village... viennent déposer leurs objets dans un lieu dédié (cabane, boîte, cabine téléphonique désaffectée...) et piocher dedans ce qui les intéresse : ce système présente l’avantage d’être totalement gratuit et local. Par contre, pas sûr que vous y trouverez autant de choix que sur un site national. Je vous mets ci-dessous un petit reportage sur une initiative locale de ce type pas loin de chez moi, dans l'Orne :



mercredi 22 novembre 2017

Je débute en généalogie : par où commencer ?

Par ce nouvel article, je reviens dans le monde du blog après une période compliquée à traverser émotionnellement - j’espère  que vous me pardonnerez de vous avoir abandonnés quelques temps, chers lecteurs - et je réponds du même coup à mon amie Lise, nouvelle jeune maman (bienvenue à votre petite puce) qui avait remporté le tirage au sort lors de mon sondage, et qui me lançait plusieurs défis...


Un de ces défis consistait à écrire un article sur la généalogie. J'en ai déjà écrit quelques-uns : par exemple ici, ou bien là ou encore là... mais celui-ci essaiera d'être plus pédagogique et orienté vers les débutants en la matière.

Vous souhaitez commencer votre généalogie mais vous ne savez pas comment procéder ?
Je vais tenter dans cet article de vous mettre le pied à l'étrier et -qui sait ?- de vous transmettre le virus de la généalogie qui m'a pris il y a près de 20 ans...

La généalogie, étymologiquement parlant, découle du grec ancien signifiant "tracer les origines".
Alors commençons par le commencement et à vrai dire en général le plus facile car le plus accessible : retracer sa propre origine.

Bon, hormis les personnes issues de parents inconnus ou toute autre type de filiation compliquée à retracer, la plupart d'entre vous connaissent sans doute leurs parents. C'est une chance, ne l'oubliez pas !

Alors, en admettant que vous connaissez vos parents, la première chose à faire (non, la deuxième, en fait, la première étant de leur faire part de vos sentiments avant qu'il ne soit trop tard) est de leur parler de votre désir de retracer vos origines. Cela a deux intérêts principaux :

1) engager avec vos parents la discussion autour de sujets parfois peu abordés dans les familles, et pourtant fondamentaux (D'où venons-nous ? Que faisaient nos ancêtres ?... Ne vous étonnez pas s'il y a des sujets qui entraînent de la gêne ou de la crispation, bien souvent les familles ont leurs lot de petits ou grands secrets, parfois enfouis depuis des générations);

2) éventuellement se servir (avec précaution) de la mémoire et des recherches antérieures de vos parents. Peut-être s'étaient-ils eux-même intéressés à la généalogie il y a quelques années sans que vous le sachiez. C'est aussi quelquefois le cas de cousins ou d'oncles et tantes (c'est mon cas) qui ont parfois défriché le terrain pour vous, alors sous réserve du sérieux de ces recherches, pourquoi s'en priver ?

Les sources verbales et familiales sont donc importantes, mais soumises à l'interprétation, à la plus ou moins bonne mémoire des protagonistes, elles devront donc être regardées comme elles sont : des pistes de recherche. En généalogie, le principe de tout bon chercheur est la "traçabilité" de ses infos (c'est-à-dire de pouvoir tracer les infos à partir d'une source digne de foi).

Pour cela, le mieux est encore de partir de documents écrits et officiels, à savoir les livrets de famille et actes d'état civil. (Attention, cela n'est pas parole d’Évangile non plus, les officiers d'état civil n'étant, comme nous tous, que de pauvres humains faillibles...)

Admettons donc que vous avez accès facilement au livret de famille de vos parents. Ou mieux, de vos grands-parents. Voire de vos arrière-grands-parents. Dans ce cas-là, vous avez une bonne base de départ.
Si vous débutez, votre but est sans doute de remonter aussi loin que possible parmi vos ancêtres (soit la branche patrilinéaire, celle de votre "nom de famille", soit le plus loin possible pour vos ancêtres en général). On peut même imaginer que vous souhaitiez retrouver le maximum de collatéraux pour organiser une "cousinade" par exemple. C'est une bonne idée, mais je ne vous le conseille pas forcément dans un premier temps. Ne brûlez pas les étapes (je sais que c'est tentant parfois) !

Commencez donc par lister les événements principaux de vos ancêtres en ligne directe (NMD = Naissance, Mariage, Décès, puis avant la Révolution les registres tenus par les curés : BMS = Baptême, Mariage, Sépulture), et à chaque fois que vous en avez terminé avec un ancêtre, passez au suivant. Il est possible que pour certains quartiers ou branches, vous soyez bloqué à cause d'un déménagement, d'un enfant naturel sans père déclaré, ou tout simplement par impossibilité d'accéder aux archives.

Contrat de mariage en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines) en 1654

Mariage à Paris en 1895


Pour ce cas précis, l'accès aux archives, sachez que la plupart des archives départementales (AD) mettent à disposition des généalogistes (le plus souvent gratuitement) les actes d'état civil (et registres paroissiaux avant la Révolution Française) ainsi que parfois d'autres documents intéressants comme les registres matricules (votre ancêtre à peut-être fait son service militaire, voire participé à la Grande Guerre), les recensements de population, les tables décennales (liste très utile pour vos recherches, qui comprend, par périodes de 10 ans, l'ensemble des actes NMD de la commune, cela vous évite, quand vous n'avez qu'une approximation de dates, de devoir chercher dans tous les registres de la commune, année par année), les monographies communales rédigées par les instituteurs, et bien d'autres sources que je ne pourrais citer ici tellement la richesse du fonds dépend de chaque département.

Sachez toutefois qu'en général, les actes accessibles sont ceux qui sont antérieurs à une certaine date, qui dépend elle aussi des départements et de leur capacité à numériser rapidement leurs archives. Enfin, grosso modo, sachez qu'à l'heure actuelle, la moyenne doit tourner autour de 100 ans, c'est-à-dire que hors exception, vous aurez du mal à trouver des actes plus récents dans les registres numérisés. C'est bon à savoir et c'est pour cela que l’étape du recueil des informations familiales (actes, livrets de famille...) peut avoir son importance. Sinon vous serez bons pour vous déplacer directement aux AD concernées voire dans la commune concernée si les actes n'ont pas encore été versés aux AD.

En admettant que tout se passe bien, que vous ayez la chance d'avoir des ancêtres qui n’avaient pas trop la bougeotte, etc, vous devriez sans trop de problème remonter à l'époque révolutionnaire (6 à 10 générations à la louche). Là se posera un premier problème : le calendrier révolutionnaire !

Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

Eh oui, nos amis les révolutionnaires avaient eu la bonne idée d'effacer toute référence à la religion dans la France post-révolutionnaire, il fallait donc réinventer un calendrier expurgé de toute allusion aux saints, aux fêtes chrétiennes, etc. Très bien. Sauf que pour corser l'affaire, les petits coquins ont décidé de renommer, les jours, les semaines et les mois, aboutissant à un calendrier de 12 mois égaux de 30 jours calqués sur les saisons, plus 6 jours intercalaires chaque année... Alors, certes, c'est fleuri, c'est champêtre, ça sonne bien les mois de Brumaire, Floréal, Ventôse, Thermidor, et tutti quanti, mais quand il s'agit de retrouver une date dans le calendrier grégorien (celui qu'on utilise en France depuis 1582, hormis la période 1792-1806), c'est une autre histoire.

C'est assez peu intuitif car les mois révolutionnaires ne concordent pas avec les mois courants, donc on est bien content de savoir qu'il existe des outils pour transposer une date du calendrier grégorien dans le calendrier révolutionnaire (et inversement), ça facilite bien la vie !

Copie d'écran d'un site de conversion de dates

Après (ou plutôt, avant, chronologiquement), en 1582 comme je l'évoquais, le calendrier grégorien a été adopté en France et dans la plupart des pays catholiques mais avant on utilisait le calendrier julien (du nom de Jules César himself !), mais bon, avant que vous n'arriviez jusqu'à cette date fatidique, il vous faudra sans doute un peu de recherches, donc on en reparlera peut-être ultérieurement...

Le deuxième problème que vous devrez affronter sera celui de la transcription des actes écrit parfois en "pattes de mouche", parfois en économisant le papier (nos ancêtres étaient souvent éco-responsables avant l'heure), ou encore par un officier d'état civil ou un curé sachant à peine écrire français ou écrivant "à l'oreille" (si, si, ça arrive...). Sans compter qu'avant une certaine période et si comme moi et la plupart des français vous avez des ancêtres laboureurs, cultivateurs, petits artisans, etc., ils ne savaient bien souvent ni lire ni écrire ni même parfois signer, et que dans les petits villages les homonymes étaient fréquents (noms de famille et prénoms également), alors ne vous ruez pas tête baissée sur la première info, vérifiez, recoupez vos sources, vérifiez encore, afin de ne pas faire des recherches en pure perte et s'apercevoir plus tard que vous vous êtes trompé dès les premiers ancêtres en voulant aller trop vite...

Voila, pour ce qui est de l'écriture, des abréviations, des formulations, vous verrez que vous vous habituerez peu à peu. C'est comme tout, à force d'entrainement, on finit par réussir à déchiffrer la plupart des actes, et si ce n'est pas le cas, de nombreux forums de généalogie et de paléographie existent où vous trouverez sans doute des pistes pour vous débloquer.

La généalogie est l'école de la patience et de la rigueur (c'est tout moi, ça... 😜), il vous faudra apprendre à patiemment éplucher les registres, et aussi à classer les résultats de vos recherches, comme vous le souhaitez, mais de manière à pouvoir facilement y accéder quand vous en avez besoin ou envie. De plus, si vos recherches avancent bien, vous aurez peut-être l'idée de réaliser un bel arbre généalogique. pour cela, il faudra des informations bien rangées là où il faut.
Le plus simple pour ce faire est d'utiliser un logiciel de généalogie gratuit (type Gramps ou Ancestris) ou payant (type Heredis) qui peuvent offrir de multiples fonctionnalités pratiques en plus de sauvegarder le résultat de vos recherches. Mais le mieux est sans doute de vous inscrire sur un site de généalogie en ligne (type Geneanet ou Fillae), qui alliera les fonctionnalités d'un logiciel à celles de la puissance de recherche d'internet et des bases de données utilisateurs existantes. Je suis personnellement chez Geneanet (je précise que je n'ai pas d'actions chez eux) et j'en suis très satisfait. Il existe une offre gratuite et une offre payante qui permet des recherches plus poussées. Pour débuter, je ne pense pas que ce soit la peine.

extrait de mon arbre sur Geneanet


Voila, j'espère que cet article d'initiation à la généalogie vous aura intéressé, et qu'il vous aura donné envie de vous y mettre vous aussi. J'ai essayé d'être à la fois assez généraliste et aussi précis que possible. N'hésitez pas si vous avez des questions sur le sujet.

mercredi 8 novembre 2017

J'ai testé pour vous : organiser un jeu de piste avec Happy Kits

Ce « j’ai testé pour vous » date un peu, puisqu’il remonte au mois de septembre, mais mieux vaut tard que jamais comme on dit... Et puis la séance d'escape game que je viens de faire m'a fait repenser à cette expérience tentée il y a quelques mois.

Je me suis fait plaisir sur la déco de la chambre où le crime est censé s'être produit.

Devant fêter en famille les 30 ans de ma chère et tendre et mes 35 ans, j'avais envie de pimenter un peu le repas d'anniversaire et de le rendre plus original. Je voulais pour cela concevoir des énigmes et organiser un jeu de piste. Mais par faute de temps, je n'ai malheureusement pas pu le faire.
Je me suis donc tourné vers le meilleur ami de l'Homme du XXIème siècle, j'ai nommé Internet... En recherchant des idées d'énigmes et de jeux de piste pour adulte tout prêts ou presque, je suis tombé sur le site de Happy Kits qui se propose de vous fournir clé en main des kits pour vos soirées à thème, goûters d'anniversaire pour les enfants, enterrements de vie de jeune fille...

Capture d’écran du site « Happy Kits »

J'ai opté pour le package « Huis-clos » (45€), qui comprend à la fois tous les éléments pour le jeu d’enquête, un kit de déco pour se mettre dans l’ambiance et de quoi faire une séance photo en costume d’époque (le kit d’enquête seul sans les éléments de déco coûte 35€). 
Le scénario que j’ai choisi se déroule dans un manoir des années 20, où les hôtes ont convié des invités à un dîner, mais les invités devront jouer le rôle d’enquêteurs d’un jour, car un crime a été commis dans le manoir la nuit précédente. On se croirait plongé dans une histoire à la Agathe Christie.

La "scène de crime" à préparer à l'avance
(et si possible à mettre sous clé avant l'arrivée de vos invités pour ne pas gâcher la surprise).

Pour peu que vos invités jouent bien le jeu, on entre vraiment dans l’ambiance. 
En plus des éléments fournis dans le kit, je vous recommande d’investir quelques euros dans un magasin pas cher style Gifi, Action, Noz, La Foir’fouille... pour acheter quelques accessoires de déguisement (style monocle, porte-cigarette, boa, collier, chapeau haut de forme...) qui permettront à vos invités d’entrer dans l’histoire et de réaliser des photos sympas.

Un vieux journal avec des réclames d'époque, la gazette qui est fournie dans le kit et qui relate l'affaire,
un peu de marc de café pour donner un aspect vieilli au papier, et le tour est joué...

Côté préparation, il faut prévoir un peu de temps pour imprimer tout le matériel nécessaire (déroulé du jeu, carnets d’enquête, rapport d’autopsie...) et préparer la « scène de crime » : arme, position du corps, décoration, indices et marquage de la police scientifique... Ça prend un peu de temps, certes, mais c’est assez amusant et ça ne fera qu’ajouter à l’ambiance recherchée. Ne pas hésiter à ajouter de ci de la quelques faux indices pour brouiller les pistes.
Pour ce qui est du jeu en lui-même, il est conseillé d’envoyer à vos invités des cartons d’invitation personnalisés aux couleurs du jeu d’enquête, ça commencera à les mettre dans l’ambiance mystère des années 20.

Ajouter quelques éléments décoratifs immergera d'autant plus les participants dans l'ambiance que vous voulez créer.

Ensuite, vous êtes le maître du jeu, de son déroulement et du rythme auquel vous distillez les indices, en fonction de la perspicacité de vos invités... S’ils rament trop, vous pouvez les orienter subtilement voire leur délivrer un ou deux indices primordiaux pour l’avancée de l’enquête.
En principe, le jeu est calibré pour que le coupable soit trouvé par les enquêteurs après avoir écarté quelques fausses pistes. Le gagnant est désigné parmi les enquêteurs qui est le plus proche de la vérité, à savoir sur le coupable, l’heure du crime, et le mobile.

Une partie des éléments de déco inclus dans le kit...

Conclusion : les invités se sont vraiment bien prêté au jeu, le timing était parfait pour une activité fil rouge de l’apéro jusqu’au café, le matériel à imprimer était de qualité et contribuait grandement à ce que les joueurs entrent dans l’univers de l’enquête, et tous les joueurs ont trouvé le coupable, mais tout le monde n’a pas trouvé l’heure de la mort et cetrains étaient beaucoup plus proches que d’autres du véritable mobile.

Madame et Monsieur Martinplage en pleine enquête en costumes d'époque...
A la manière de Miss Marple et Hercule Poirot !

Note : 10/10 !
Je recommande vivement cette activité qui est très prenante et très gratifiante pour les joueurs quand ils progressent dans l’enquête. Évidemment vous pouvez très bien organiser vous-même de À à Z un jeu de ce type mais la conception représente beaucoup de boulot, alors qu’avec cette solution clé en main, vous n’avez qu’à suivre les instructions. Je trouve qu’on en a pour son argent.
À voir pour les autres scénarios que je n’ai pas testé mais ça doit être intéressant pour des événements type « enterrement de vie de garçon » ou pour l’anniversaire d’enfants où c’est souvent la galère pour trouver une activité sympa pour occuper les bambins...

lundi 6 novembre 2017

Idée cadeau : offrez des mots !

N'oubliez pas que mon recueil de slam est toujours disponible, il n'attend plus que de trouver de nouveaux lecteurs...
Une idée de cadeau pas cher et original pour Noël par exemple ! A offrir ou se faire offrir en version papier ou livre électronique...


L'auteur vous en remercie d'avance...
Et si vous pouvez ajouter un avis et un commentaire sur la page Amazon du livre, ce serait vraiment super chouette !

J’ai testé pour vous : une séance d’Escape Game

Madame Martinplage m’avait offert pour mon anniversaire une séance à l’escape game qui vient de s’ouvrir à Laval il y a quelques mois. Et à l’occasion de l’AG annuelle du BVL, notre association de Mölkky qui s’est tenue samedi dernier, nous cherchions une activité sympathique à pratiquer ensemble.
L’escape game « Unlocked Laval » comportant 2 salles différentes, nous avons fait d’une pierre deux coups : mon cadeau d’anniversaire a enfin été utilisé et l’activité conviviale entre membres de l’association était toute trouvée.




Le concept est le suivant : il faut constituer une équipe de 2 à 5 joueurs qui devront collaborer ensemble afin de résoudre un certain nombre d’énigmes et ainsi avancer vers le but final, à savoir s’échapper de la pièce dans laquelle les joueurs sont enfermés.
Clostrophobes, s’abstenir !

Petite précision et non des moindres : vous disposez pour ce faire seulement d’une heure, et pas une minute de plus ! Pas si facile...
D’ailleurs, les statistiques parlent d’elles-mêmes : dans la salle « Kingdom », le taux de réussite est d’à peine 13%, avec un record de 42 minutes pour l’équipe la plus rapide ayant réussi à en venir à bout, et dans la salle « Disparitions », il n’est que de 6 % avec un record de 53 minutes.

Pour ce qui est du jeu proprement dit, il y a donc deux salles différentes pour le moment (2 ou 3 salles supplémentaires sont prévues à terme l’an prochain, et un autre escape game doit ouvrir prochainement à Laval route de Mayenne), avec chacune leur histoire, leur ambiance et leurs énigmes différentes.

Dans la première, « Kingdom », on est immergé dans l’ambiance d’un royaume médiéval où le roi a été enlevé et où les preux chevaliers que vous incarnez disposent d’une heure pour le libérer sous peine que l’anarchie ne s’installe dans le royaume. Pour ne pas déflorer le plaisir de découvrir par vous-même les différentes énigmes, je ne vous révèlerai pas ce qui se passe une fois la porte fermée derrière vous...

Dans le second scénario, « Disparitions », dans une ambiance années 50, vous êtes censés démêler le mystère qui entoure la disparition d’une petite fille, dont les rumeurs disent qu’elle hante l’école. Vous pénétrez donc dans l’école à 23h, et vous avez jusqu’à minuit pour résoudre les énigmes sous peine d’être emmené par le spectre de la petite fille et d’errer éternellement dans l’école...

Pour tuer tout suspense quant à nos performances respectives, autant vous dire qu’aucune des 2 équipes de 4 qu’on avait constitué n’a réussi à s’échapper dans le temps imparti. L’équipe Kingdom était tout proche de la fin, il leur a manqué semble-t-il environ 2 minutes. Pour l’équipe « Disparitions » dont je faisais partie (qui est le scénario le plus difficile des deux), le maître du jeu nous a dit qu’il nous aurait fallu un petit quart d’heure de plus pour parvenir à la fin.


Ceci dit, même si on reste un peu sur notre faim de ne pas avoir réussi à aller au bout, on a tous beaucoup apprécié l’expérience. Tant au niveau des différentes énigmes, codes à déchiffrer, clés à trouver, cadenas à déverrouiller, que de l’atmosphère dans laquelle on évolue. En tout cas pour le scénario que j’ai fait, « Disparitions », on se sentait vraiment plongé dans l’atmosphère d’une école des années 50, la déco est très bien conçue et les énigmes assez sympa. Nul besoin d’être expert en chasses au trésor ou en énigmes pour réussir, les énigmes ne sont pas forcément très compliquées, il faut surtout bien fouiller, faire attention à tous les éléments qui peuvent potentiellement être des indices, et bien communiquer au sein de l’équipe pour être efficace.

Conclusion : 
Expérience très sympa à faire entre amis ou en famille (avec des enfants pas trop jeunes quand même... Ados et pré-ados je dirais...)
3 ou 4 personnes par salle semble être une bonne jauge car à 2 ça doit être moins marrant (et puis ça revient plus cher en plus), et à 5 il se pourrait qu’on commence à se gêner.
Pour info, si vous avez fait un des scénarios et que vous n’avez pas réussi à en voir le bout, et que ça vous démange d’avoir le fin mot de l’histoire, vous pouvez contacter Unlocked Laval qui vous permettra de recommencer l’aventure à demi-tarif.



Infos pratiques :
Unlocked Laval
90 rue Émile Brault - 53000 Laval
Site et réservation : https://www.unlockedlaval.fr/
Tarif : 80€ / salle
Durée : maximum une heure (toutefois, prévoyez d’être là 15-20 minutes avant pour que le maître du jeu vous briefe et vous mette dans l’ambiance de l’aventure en vous racontant une petite histoire introductive)

vendredi 3 novembre 2017

Le bricolage pour les nuls : fabriquer des objets à partir de capsules de café recyclées

Comme moi, vous êtes amateur de café ?
Vous avez peut-être la chance comme c'est mon cas d'avoir une machine Nespresso et si vous êtes grand consommateur de café, vous êtes sans doute vous aussi vite submergé par ces petites capsules usagées.
Alors bien sûr vous pouvez les ramener en boutique ou dans des points de collecte dédiés, mais il faut trouver le temps et le courage d'y aller, ce qui n'est pas toujours le cas...
Et si vous mettiez à profit votre imagination pour donner une deuxième voire une troisième vie à ces capsules une fois le délicieux nectar dégusté ? Et tout ceci sans bouger de chez vous...
En effet, les capsules usagées (je parle ici exclusivement des capsules de marque Nespresso car j'ai essayé avec d'autres marques et cela ne fonctionne pas aussi bien) se recyclent presque intégralement. Il faut pour cela tout d'abord séparer le contenant (la capsule) du contenu (le marc de café).

Munissez-vous de vos capsules usagées et protégez la surface sur laquelle vous allez travailler (morceau de bois ou de carton épais par exemple)

 

Avec un cutter incliné presque parallèlement au rebord de la capsule, percez l'opercule perforée  en aluminium, et tournez la capsule de façon à ce que la lame du cutter fasse le tour complet


Retirez délicatement l'opercule en aluminium en évitant d'éparpiller le marc de café

 

Avec un petit outil ou canif, raclez le maximum de marc à l'intérieur de la capsule et versez-le dans un récipient. Profitez-en pour bien retirer les petits morceaux d'aluminium qui vous auraient échappé avec le cutter. L'opercule en aluminium est la seule partie dont je n'ai pas trouvé l'utilité pour le moment donc je l'ai jetée.


 

Avec le marc de café récupéré, vous pouvez déjà faire pas mal de choses dans la maison ou au jardin par exemple. Pour ma part je le mets dans mon bac à compost et je l'utilise mélangé à de la terre comme engrais. Mais il parait qu'il y a plein d'autres utilisations possibles.
Voici une liste si ça vous intéresse : 17 astuces pour tirer parti du marc de café



La prochaine étape consiste à laver les capsules à l'eau tiède (si vous avez effectué la découpe proprement, vous pouvez sans danger utiliser un doigt que vous passez à l'intérieur de la capsule. Sinon une petite brosse pourra enlever les grains de café récalcitrants). Puis séchez vos capsules à l'aide d'un chiffon. L'aluminium étant un matériau relativement flexible, vous pouvez profiter de cette étape pour redresser certaines capsules cabossées.

 

Triez éventuellement vos capsules par couleur si vous souhaitez faire quelque chose de précis avec qui nécessite telle ou telle couleur. Et maintenant, place à votre imagination : bougeoir, bijoux fantaisie, déco de Noël, porte-clés, jouet, carillon, guirlande, lanterne... A vous de voir !
Dans les images ci-dessous, je vous montre 3 exemples de ce qu'il est possible de faire.

1) Avec des capsules écrasées
Posez la capsule, partie creuse vers le bas, sur une surface plane et solide. Donnez plusieurs coups de marteaux sur la capsule jusqu'à ce qu'elle soit aplatie.

 

Dans cet exemple, j'ai solidarisé entre elles 36 capsules aplaties, à l'aide de fil nylon et d'attaches parisiennes, ensemble que j'ai ensuite fixé sur le bord d'un cadre en bois grâce à des clous tapissiers, cadre ensuite monté en lampe de chevet (voir explications dans l'article précédent).


  

2) Avec des capsules entières

Afin de réaliser cette petite clochette, il vous faut, outre la capsule, un poinçon, des petites perles, et du fil nylon. Percez un petit trou en haut au milieu de la capsule, faites-y passer le fil nylon. Faites des nœuds afin de bloquer le fil dans la position qui vous convient. Ajouter les perles. Faites une boucle en haut pour terminer.



  
Voila une petite clochette que vous pourrez par exemple accrocher dans votre sapin de Noël ou donner à votre chat qui s'en donnera à cœur joie pour jouer avec.

   


Là, pour faire un serpent articulé, c'est un peu plus long. Il vous faudra une bonne trentaine de capsules, du carton, 4 attaches parisiennes, un poinçon, des ciseaux, du fil nylon, des perles, un peu de fil coton ou laine, et de quoi faire les yeux.
Commencez par découper des cercles dans du carton (emballage alimentaire par exemple, pour rester dans l'esprit recyclage), légèrement plus petits que l'orifice sous la capsule. Faites un trou au centre de chacun de ces cercles.
Les 2 premières et les 2 dernières capsules (la tête et la queue) sont constituées de 2 capsules retournées l'une contre l'autre et reliées entre elles par 2 attaches parisiennes qui traversent leurs bords de part en part. Le reste (le corps du serpent) est constitué d'une alternance capsule-carton-capsule-carton... Le fil nylon traverse tout ça évidemment, et je ne saurais que trop vous conseiller de faire des nœuds bien solides pour que votre serpent ne se démantibule pas au moindre mouvement...

 

Il ne vous reste plus que les finitions : quelques perles pour décorer, 2 petits morceaux de fil coton pour figurer la langue fourchue, et 2 yeux pour finir la tête du serpent. Voila, il est prêt à ramper...
 

Si vous voulez plus d'idées, allez jeter un œil sur Pinterest et tapez "capsules Nespresso", y'a de quoi faire !

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