Le généalogiste débutant, exalté par la quête de ses ancêtres, aura sans doute la tentation d'avoir le plus grand nombre d'ancêtres, le plus de générations possibles, les ancêtres les plus prestigieux (lignées nobles voire royales), et verra souvent dans des généalogies déjà publiées l'occasion de remonter "vite et bien" sa propre généalogie de quelques générations d'un coup...
C'est de bonne guerre, et cela dénote bien souvent simplement l'impatience inhérente à tout chercheur passionné. Mais attention ! Vouloir trouver le plus de choses possibles, c'est bien, mais il ne faut pas se précipiter...
Le généalogiste se doit de procéder méthodiquement, patiemment, de ne pas s'éparpiller et de recouper ses sources. Même sans parler de recopier "bêtement" des sources erronées, il est facile de se tromper en prenant pour argent comptant une information alors qu'une étude plus approfondie nous aurait fait remarquer une incohérence, une homonymie, voire une erreur de l'officier d'état civil (ça arrive...) ou une erreur dans la lecture de l'acte (ça arrive encore plus souvent, surtout si on n'est pas habitué au style d'écriture, de rédaction, d'abréviations du rédacteur de l'acte).
Alors, oui, allons plus haut, plus loin, mais pas plus vite ou en négligeant de vérifier ce que nous faisons... A quoi bon faire remonter son arbre généalogique jusqu'à Charlemagne (voire à Adam et Ève... Véridique, j’ai vu ça dans un arbre sur Geneanet !) si on n'a effectué aucune recherche, ou si on a copié des informations non vérifiées ? Vous verrez en faisant des recherches que le plaisir réside autant dans la découverte de nouveaux ancêtres que dans l'ingéniosité qu'il faut parfois déployer pour les débusquer (ils sont parfois bien cachés, ces petits coquins...)
Parfois, et il faut malheureusement s'y résoudre, certaines branches s'arrêtent de façon abrupte : enfant naturel, enfant abandonné, déménagement, ancêtres étrangers, etc. il est parfois difficile voire impossible de remonter la trace de certains de vos ancêtres... Je sais c'est triste, mais c'est comme ça ! Vous vous y ferez, et croyez-moi, il en restera tellement dans les autres branches que vous aurez de quoi vous occuper pour des années entières...
Et puis, si votre arbre ne vous paraît pas assez étoffé, dites-vous aussi que la qualité de l'arbre ne se juge pas seulement au nombre de feuilles qu'il contient. Pensez à explorer (en partant des sources les plus récentes car les plus documentées), outre les traditionnels actes de naissance/mariage/décès, des sources complémentaires tels que les recensements de population, les registres militaires, les coupures de journaux, les photos de famille et cartes postales, les monographie des communes, les cartes de Cassini, les registres des notaires, l'histoire des métiers anciens, l'étymologie des noms et prénoms, l'héraldique... Vous verrez que ce sont autant de domaines passionnants qui vous permettront de mieux connaître la vie de vos ancêtres.
C'est de bonne guerre, et cela dénote bien souvent simplement l'impatience inhérente à tout chercheur passionné. Mais attention ! Vouloir trouver le plus de choses possibles, c'est bien, mais il ne faut pas se précipiter...
Le généalogiste se doit de procéder méthodiquement, patiemment, de ne pas s'éparpiller et de recouper ses sources. Même sans parler de recopier "bêtement" des sources erronées, il est facile de se tromper en prenant pour argent comptant une information alors qu'une étude plus approfondie nous aurait fait remarquer une incohérence, une homonymie, voire une erreur de l'officier d'état civil (ça arrive...) ou une erreur dans la lecture de l'acte (ça arrive encore plus souvent, surtout si on n'est pas habitué au style d'écriture, de rédaction, d'abréviations du rédacteur de l'acte).
Alors, oui, allons plus haut, plus loin, mais pas plus vite ou en négligeant de vérifier ce que nous faisons... A quoi bon faire remonter son arbre généalogique jusqu'à Charlemagne (voire à Adam et Ève... Véridique, j’ai vu ça dans un arbre sur Geneanet !) si on n'a effectué aucune recherche, ou si on a copié des informations non vérifiées ? Vous verrez en faisant des recherches que le plaisir réside autant dans la découverte de nouveaux ancêtres que dans l'ingéniosité qu'il faut parfois déployer pour les débusquer (ils sont parfois bien cachés, ces petits coquins...)
Parfois, et il faut malheureusement s'y résoudre, certaines branches s'arrêtent de façon abrupte : enfant naturel, enfant abandonné, déménagement, ancêtres étrangers, etc. il est parfois difficile voire impossible de remonter la trace de certains de vos ancêtres... Je sais c'est triste, mais c'est comme ça ! Vous vous y ferez, et croyez-moi, il en restera tellement dans les autres branches que vous aurez de quoi vous occuper pour des années entières...
Et puis, si votre arbre ne vous paraît pas assez étoffé, dites-vous aussi que la qualité de l'arbre ne se juge pas seulement au nombre de feuilles qu'il contient. Pensez à explorer (en partant des sources les plus récentes car les plus documentées), outre les traditionnels actes de naissance/mariage/décès, des sources complémentaires tels que les recensements de population, les registres militaires, les coupures de journaux, les photos de famille et cartes postales, les monographie des communes, les cartes de Cassini, les registres des notaires, l'histoire des métiers anciens, l'étymologie des noms et prénoms, l'héraldique... Vous verrez que ce sont autant de domaines passionnants qui vous permettront de mieux connaître la vie de vos ancêtres.
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